Le Jaune vous va si bien !

LE JAUNE VOUS VA SI BIEN !

Rien à dire, le jaune est la couleur du printemps. Difficile de le faire aimer à certains au jardin. Tant pis. Je n’essaie même pas. Trop vieux déjà et trop d’admirateurs/trices à satisfaire, donc pas le temps.

Hémérocalle araignée et Sedum. Ah le jaune et le pourpre…

Mais pour les convaincus, voici notre parterre jaune auquel on a ajouté de nouvelles plantes récemment à l’automne dernier pour amplifier cette couleur sous toutes ses nuances.

Au printemps, la structure jaune est assurée par un grand orme et (sur la gauche) un merveilleux Broussonetia. Déjà le contraste violet clématite et jaune Verbascum.
En avril, pour patienter, des narcisses se mélange au fenouil
j’aime le vaporeux Foeniculum qui allège les compositions. Difficile de choisir entre le vert ou le pourpre. Tout me va.
Les feuillages s’entrechoquent dans le même esprit de contraste. Celui des dahlias sans fleurs encore et le jaune chartreux du Geranium. Le Baptisia ouvre ses fleurs à son tour.
Quelques alliums parfumés dans le même contexte de contraste.
L’été arrive avec les Anthemis et les Hypericum aux fruits superbes jusqu’en hiver.

C’est au tour des dahlias à fleurs simples d’entrer dans la danse et déjà fin août les Solidago.
les derniers feux dans le parterre avec le fusain

Cet automne, nous avons ajouté d’autres plantes au feuillage sublissime.

Un Sambucus jaune au feuillage pourpré mais cette nouvelle obtention reste basse. Ce sera super dans deux/trois ans avec le feuillage de l’Hypericum dont le revers est pourpre lui aussi. En haut à gauche, tout nouvel Hydrangea aspera à feuillage jaune.
En harmonie aussi avec le feuillage de la haute pivoine dont je vous laisse deviner la couleur en juin.
Aussi planté, un arbuste que l’on ne connaissait pas du tout, aux fleurs bicolores en s’ouvrant puis jaune, très bien aussi avec tout le reste : Coronilla emerus

Ailleurs dans le jardin le jaune explose encore…

OUPS, du jaune et du rose ????


Au fait, j’entends dire que le livre que j’ai écrit sur les couleurs est ‘typiquement masculin’. Heureusement que je n’avais pas les lèvres gercées ce jour là. Il y a donc une façon masculine de parler des couleurs… Pourtant, ma maman m’habillait de rose quand j’étais petit. Quoi ? J’en ai gardé des séquelles ? Il est vrai que Christopher Lloyd osait mêler le jaune au rose dans son jardin. Masculin cette horreur ?

Je connais pourtant une pâlotte blonde encore plus clair qui se targue d’avoir meilleur goût que moi et qui n’a pas de honte à passer sa journée en survêt’ rose layette. Si si, je vous jure que c’est vrai. Bon ben… çà fait très 80’s tout çà… Il y a comme une épine dans le pied.

Bon, revenons à des choses plus intéressantes…