Ramené de l’île de Pâques : Urbi etorbinensis !

RAMENÉ DE L’ÎLE DE PÂQUES : URBI ETORBINENSIS

Le parc s’est ouvert cette semaine et les floraisons de printemps démarrent fort. Un arbre rarissime ramené de l’île de Pâques : Urbi etorbinensis !

En ‘Chine’ c’est l’explosion des magnolias.

Mais d’abord une jolie et triste histoire à la fois. Ce sont des centaines de magnolias qui ont été plantés cette année. Peut-être vous rappelez-vous de l’explosion qui a soufflé une maison d’habitation à Anvers en janvier dernier où habitait Paul Van Laerhoven, le propriétaire de la pépinière Botanica. Après son décès, le destin de ses nombreuses plantes dont une énorme collection de magnolias était plus qu’incertain. Certains semblaient intéressés mais avec l’intention de ‘détruire’ ce qui ne les intéressait pas. Guy a donc proposé au parc de racheter toute la collection avec la garantie que tout serait planté puisque le parc regorge de place. Aujourd’hui, ils sont tous plantés, parfois sans nom car des étiquettes manquaient et le pépiniériste menait aussi ses propres essais en croisant des magnolias entre eux. Quoi qu’il en soit, c’est rendre justice à une collection soigneusement accumulée au fil des années et qui risquait de passer à la trappe.

Sur le nouveau site dédié aux montagnes sacrées de Chine, la couleur commence également. Il ne manque plus que la brumisation pour ajouter une note de mystère.
L’ajout de narcisses parmi les bruyères rend le site plus joyeux.
Pas mal de taille en transparence tout au long de l’allée qui mène en ‘Indonésie’, ce qui permet de faire entrer dans le champs de vision d’autres sites comme l’isba russe.
Les incontournables cerisiers rehaussés d’installations temporaires en saule.
les céanothes plantés en ‘Australie’ sont déjà tous en fleurs avec deux semaines d’avance.
Sans doute l’arbre le plus rare du parc. Il porte déjà des fruits multicolores qui devraient tenir au moins un mois. Originaire de l’île de Pâques, le Urbi etorbinensis risque d’en surprendre plus d’un. C’est la première fois qu’il fleurit dans le parc et l’université de Gembloux est ravie de l’acclimation de cette espèce endémique et menacée dans son habitat d’origine.


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