PÂQUES : Êtes-vous Cadbury ou Keukenhof ?

PÂQUES : ÊTES-VOUS CADBURY OU KEUKENHOF?

Pashley Manor

Pendant que certains brûlent Paris pour obtenir au final chaque mois un Mars et deux Snickers, d’autres en Angleterre font la chasse aux oeufs, sponsorisée par le célèbre (mais pas en Belgique hein !) chocolat Cadbury, passé aux mains des Américains qui ont ajouté à la recette leur patte sucrée au passage. La grande marque pourpre avait essuyé quelques revers en Malaisie pour avoir ajouté de la graisse de porc au mélange (eh oui…) mais il semble que les Anglais soient moins sensibles à la cause cochonne. 

TOUTES les grandes institutions patrimoniales National Trust, RHS et autres ne pouvaient qu’y souscrire car c’est l’occasion en deux semaines de faire le plein d’entrées. ET CA MARCHE !!!

Nous avons nous aussi participé à ce grand challenge qui promettait aux archéologues en culotte courte de connaître le même émoi qu’Howard Carter en ouvrant la tombe de l’ami Tout. Tant qu’Amon était avec nous, la journée promettait d’être chaude et lumineuse.

Nous regardions donc ces joyeux bambins, les lèvres brillantes de beurre de cacao, ne sachant pas encore lire l’emballage et son fameux ‘peut contenir des traces de cacao’, pendant que nous dégustions un 70% Madagascar Marcolini fondant lentement dans la bouche. 

Mais ailleurs en Angleterre dans le Sussex, se préparait un autre événement très attendu. Pour sa troisième édition, les jardins de Pashley Manor organisaient pendant dix jours un festival des tulipes. Des milliers de bulbes soigneusement sélectionnés et changés chaque année pour assurer un spectacle original.

Las du pif paf pouf Keukenhofien, nous sommes donc allés vérifier si la sensibilité anglaise au jardin pouvait enfin donner un sens à une débauche de monoculture bulbeuse. Et le résultat fut à la hauteur mais nous a appris une chose fondamentale, une erreur bien souvent commise. Si vous plantez un massif de tulipes (qu’il faudra malheureusement arracher après coup), ne les plantez JAMAIS seuls mais accompagnés de bisannuelles ou annuelles comme des myosotis ou des Erysimum. Car, quand vous regardez l’ensemble de près et de haut, la vue du sol nu entre les tiges provoque la même sensation qu’ont certainement connu les avaleurs de chocolat à l’huile de palme après leur trentième bouchée. Cet effet désastreux disparaît heureusement complètement quand vous vous abaissez ou regardez le parterre à distance où la masse chromatique devient homogène. C’est d’ailleurs ce que montrent les photos ci-dessous. Petit florilège des meilleurs moments et qui se passe de commentaires.

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