LES FILLES DE L’OMBRE
Les filles de l’ombre… ou comment vous attirer avec un titre racoleur.
Vais-je vous parler d’un réseau de prostitution dévoilé récemment dans les médias-torchons ou de ces madames-pipi victimes d’une panne d’électricité à cause d’une fessure à Tihange, les obligeant à curer dans l’obscurité ?
Rien de tout çà, je reviens à l’assaut avec les plantes de sous-bois qui décidément ont mis le turbo malgré la récente dégringolade des températures.
Ah les trilliums… Mes préférés de l’ombre. Nous en avons plusieurs espèces et l’un d’eux a de quoi décoiffer ! Car c’est là le scoop du jour ! Que se passe-t-il après une dizaine d’années de culture quand plusieurs couleurs vivent côte à côte ? Réponse en dernière image… Mais d’abord, jouons au mélange. Un trillium pourpre…

Des Trillium blancs…



Un trillium jaune…

Et c’est ici que la magie opère. Des abeilles passant par là ont butiné d’un jaune, vers un pourpre, un peu de blanc peut-être et…. LE MIRACLE : un Trillium qui n’existe que dans notre jardin : çà donne du rose légèrement saumoné (le parent jaune probablement). C’est pas chic cà !

Merci aux abeilles qui se sont baladées d’une couleur à l’autre (pourpre, blanc, jaune mais dans quel ordre ?) pour donner cet impressionnant cultivar rose