Portes ouvertes 6 juin COMPLET !!!


PORTES OUVERTES 6 JUIN COMPLET !!!

Bonne nouvelle, nous reprenons nos portes ouvertes à partir du 6 juin (voir rubrique ‘portes ouvertes’) mais il y aura des consignes précisées par mail lors de l’inscription. Pour vous inscrire, il suffit de nous envoyer un mail mais nous limiterons le nombre de visiteurs.

On prendra les précautions nécessaires, rassurez-vous. A ce sujet, j’entends cette dame qui utilise de l’eau de Javel pour laver tous ses aliments. Elle est complètement folle. Autant utiliser de l’eau. Ce n’est pas suffisant. Moi j’ai choisi l’acide sulfurique. Et plus, vous faites des économies d’électricité si vous aimez les plats gratinés. Je pourrais le faire au Destop mais c’est beaucoup trop cher à l’emploi, surtout quand vous le faites pour des petits pois à traiter un par un. Laisser tremper n’est pas la solution à moins d’aimer la soupe. J’ai vidé deux bidons et bon… j’ai vite compris.

Vous êtes donc maintenant convaincus qu’on s’occupera bien de vous si vous venez le 6 juin !

Une idée m’a traversé l’esprit (encore une ?). Quand les visites sont impossibles ou que les gens habitent trop loin… pourquoi ne pas faire une visite virtuelle ‘en direct’ ? Il existe des applications comme ‘freeconference’ que chacun télécharge. A jour et heure convenus, le conférencier envoie un lien à chacun. On clique dessus et la visite commence à travers les yeux d’un smartphone avec commentaires en direct. A la fin, les gens peuvent même poser des questions. C’est le conférencier qui gère. A cogiter peut-être… Il faut juste la wifi au jardin…

Alors quoi de neuf au jardin d’ici là ?

Avec tous les fruits rouges qu’on a plantés, attendez-vous aux confitures maison pour les portes ouvertes de fin de saison. Au fait, vous pensiez que strawberry rappelle la manière de pailler les fraisiers ? Ah non. Ce nom existait déjà quand on ne les récoltait que dans la nature. Le nom est une corruption de strewn berry qui caractérise la manière dont les stolons et les fruits se ‘répandent – strew’ sur le sol. Comment je sais çà ? C’est parce que j’exagère au tea-time et que je ‘strew’ à n’en plus finir mon scone de confiture à la fraise et de clotted cream au point que çà déborde de partout. La serveuse me jette alors un regard complice : ‘you strew too much honey’. Au début je pensais qu’elle avait une mauvaise vue. Moi, du miel sur les scones ? Hé, je ne suis pas le fils de la dame à l’eau de Javel hein ! Et puis j’ai compris. Il ne manquait qu’une virgule. Cà sonne mieux comme çà : ‘you strew too much, Honey !’

Côté petites fleurs sauvages ‘Heidi dans les alpages’ on ne se défend pas mal. Avec des pavots des Pyrénées Meconopsis cambrica bien sûr qui se ressèment facilement. Elle vit dans les Pyrénées, Heidi ? Je ne sais plus.

Pas trop compliqué. On laisse faire et on gère un peu. Les pavots ont essaimé seuls dans ce coin, avec des ancolies et des géraniums à fleurs minuscules. Pas de nettoyage à faire, elles occupent toute la place. J’adore cette clématite.

Le nom de la clématite ? Je le donnerai aux portes ouvertes. Vous ne venez pas ? Tant pis pour vous. Ce sera réservé aux quelques privilégiés qui planteront ‘Samaritan Jo’ quand ils rentreront. Quoi ? Je l’ai dit ? Quelle cloche celui-là…

On dit souvent qu’il faut rabattre les clématites au ras du sol en fin d’hiver, du moins celles d’été. C’est vrai mais…. réfléchissons vite et bien : si j’ai envie d’avoir les fleurs qui montent à hauteur des yeux dans un arbuste… j’ai tout intérêt à garder une structure intacte jusqu’à un certain niveau et ne tailler chaque année qu’à partir de cette hauteur. Et le bas nu de l’arbuste alors ? Ben, je le plante avec des vivaces basses… Pas toujours respecter les règles à la lettre. Il faut savoir adapter.

Ailleurs c’est le feu qui commence dans le parterre rouge. Incroyable pavot. Je n’ai jamais vu une telle intensité chez une autre fleur.

Les roses commencent déjà et vu le nombre colossal de boutons, ce sera encore la fête cette année.

Et enfin quelques arbustes…. Les deux derniers Deutzia à s’ouvrir. Sans doute mon préféré : Deutzia calycosa ‘Dali’ découvert dans les années 1980 lors d’une expédition dans les montagnes de Chine du même nom. Ses fleurs sont superbes et nombreuses.

Hybridé cette fois par la main de l’homme : Deutzia ‘Yuki Cherry Blossom’. On le fait pousser au travers du feuillage pourpre brillant d’un Cercis que l’on taille en couvre-sol, s’étendant alors très largement. Comme il est obtenu à partir de D. gracilis ‘Nikko’, il forme un arbuste bas, légèrement rampant et très florifère.

Rare en culture comme lilas, le Syringa sweginzowii ‘Tigerstedt’ est tardif et j’aime beaucoup mieux ses panicules floraux à ceux très serrés des variétés habituelles.

Et enfin le plus étrange, Chionanthus virginicus aux fleurs filamenteuses qui tombent en cascade. Une splendeur à planter sans délai !

On se quitte en chanson avec un hommage à la mémoire de la dame à l’Eau de Javel. C’est tiré des Dames de Cherbourg, je crois. Ou les Parapluies de Rochefort ?

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