Des nouvelles du jardin

DES NOUVELLES DU JARDIN

Un mois a passé depuis la dernière publication. C’est que depuis lors, le bain est rempli et qu’on y passe beaucoup de temps.

Mais il faut bien doser car regardez ce qui risque de vous arriver en trempage prolongé. Heureusement il y a la couronne en plus…

Et le jardin dans tout çà ? Ah il exulte…. Toute cette humidité et surtout une température idéale pour les végétaux qui ne dépasse jamais 23°C. J’adore. Les plantes qui aiment la pluie sont aux anges (voir dernière photo). Regardez les deux photos suivantes. La première, le Rodgersia début juin et la suivante… un mois après !

Dernière touche au jardin et voici le ‘avant-après’. Le nouvel espace s’allonge le long de la facade pour rejoindre le jardin principal. Il faut encore enlever les quelques conifères malades mais déjà l’accès est terminé.

moche moche l’accès.
Cadre de porte…
Et voilà le travail. C’est mieux ! Soir…
… matin.
Ultime souvenir des vieux arbres malades : un morceau de tronc calciné sur la gauche qui prend la forme d’un oiseau prenant son envol.
l’accès au jardin est soigneusement caché par les végétaux. IL faut toujours apporter une note de mystère et de surprise à son jardin.

Ailleurs, çà pousse, çà pousse…

Le fond du jardin aux bouleaux avait été planté sur deux buttes avec notamment en couvre-sol des Pratia.

photo prise début juin

Eh ben, un mois plus tard, la pluie et la fraîcheur aidant, tout a poussé comme des mauvaises herbes ! Les Pratia, deux variétés à fleurs bleu foncé et bleu clair, se touchent en moins d’un an !

Le moment que je préfère : la mue du Betula ermanii ‘Grayswoood Hill’.

Le parterre rouge a lui aussi bien changé. Le début du mois de juin a vu l’explosion des ails, des lupins et des pavots vivaces.

En juillet, le rouge est évidemment bien présent mais ce sont cette fois les dahlias, les hémérocalles, les têtes séchées d’ail, la rose ‘Munstead Wood’ qui prennent la relève. C’est chic le rouge. Grand chic !

Bientôt la floraison des Eucomis dont le feuillage pourpre assure la transition.
Un jardin ne peut se passer de dahlias. Il en existe tellement qu’il est impossible de ne pas les aimer. Leur durée de floraison n’accepte aucune comparaison.
Un peu de magenta du géranium pour faire guiliguili à la rétine.

Alors que le début du printemps est plutôt calme dans le jardin des graminées, çà commence à bouger dès le début juillet avec les hémérocalles, les euphorbes d’été et bien sûr les indispensables dahlias. Dans le fond c’est la floraison du Genista aetnensis qui étonne. Nous l’avions vu en Angleterre chez Beth Chatto il y a bien des années et on s’est risqué sans trop y croire car il est endémique à la Sicile. Cela fait maintenant des années que non seulement il pousse bien mais aussi fleurit abondamment en juillet.

Les anges sont même descendus voir ce qui se passe…

Car soyez au rendez-vous la fois prochaine. D’autres parterres sont à la fête…

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